La reine des rencontres à New York : Janis Spindel

Son nom a honoré toutes les grandes marques médiatiques : The New York Times, New York Magazine, The New Yorker, Forbes, CBS' Early Show et Fox News, pour n'en nommer que quelques-unes. Ses services sont rendus par le gratin des mondains, des célébrités et, surtout, par ceux qui ont des millions en banque. Non, elle n’est pas une formatrice de haut niveau, une chirurgienne plasticienne ou une avocate. C'est une professionnelle marieur.

Urbanette talked with Janis Spindel about what she does, how she does it and why. We met her at her kitschy Upper East Side home office in New York, where casually attired in jeans and a pink cable knit sweater (with matching pink Chuck Taylor’s), she gave us the lowdown on her profession as New York City’s (and the rest of the upper east coast) professional cupid. “I have definitely been gifted with some kind of a sixth sense” and with that in tow, she “gets people married.”

Sitting in her apartment, amidst the mismatched cushions, doilies, and couches covered in crocheted throws, I –for one moment– think that I might actually be in my grandmother’s living room. All that’s missing are the date tarts. I peek into her bedroom (the door is open) and see more piles of clutter and distinctly unfashionable clothing. Could this really be the self-described “Cupid in a Chanel suit”?

I put my tape recorder on her pine coffee table and ask her how she got started in this business of matchmaking. She tells me that, after watching all fourteen of her pre-professional matches get engaged, then married, she realized that she could make a lucrative living out of her ability to get the right two people together. A former executive in the fashion industry, she founded Janis Spindel Serious Matchmaking in 1993 and today, she boasts that she’s created ‘thousands’ of marriages (and made a lot of money in the process!)

Elle rencontre des gens partout où elle va ; son travail ne s'arrête jamais. Qu'elle se fasse une manucure, fasse du shopping ou soit en vacances, elle n'hésite pas à approcher les belles personnes. Eh bien, les quelques-uns qui la font couper. Et qu’en est-il des moins belles ? "Je le dis tel qu'il est." Elle dit régulièrement à ses clients si elle pense qu'ils ont besoin d'une opération de nez, d'un lifting, de Botox… eh bien, vous voyez l'idée.

Selon Janis, les hommes ont leurs listes gravées dans le marbre. Dans un monde déjà superficiel, ces hommes choisissent leur future femme en fonction de la couleur de leurs yeux, de leurs cheveux et de leur poids. Pas de si, ni de mais à ce sujet.

« Je ne peux pas vous dire combien de femmes disent qu'elles sont en pleine forme – et ce n'est pas le cas. 7 femmes sur 10 disent qu'elles sont en pleine forme et elles se lèvent de leur chaise et je dis WHOA – je veux dire, sur quelle planète sont-elles ? Ce n’est pas parce que vous vous entraînez trois fois par semaine que vous êtes en pleine forme. Je veux dire, allez ! Mes clients veulent des femmes minces. C'est essentiellement le mot qui n'est pas négociable. Obligatoire." dit Janis.

Elle approche les femmes lors de leurs achats (« n'importe où ! ») afin de garder sa base de données remplie de belles femmes au cas où elle pourrait les mettre en relation avec l'un de ses clients masculins. Sa liste de clients est composée à 95 % d'hommes. «Je ne veux pas prendre de femmes [comme clientes]», dit Janis, pince-sans-rire, «à moins qu'elles ne soient très, très faciles. Si elle est KO et que je sais que je peux la soigner rapidement, je l'affronterai.

On the rare occasion when she does accept a female client, she’s daringly critical and extremely specific. When she meets someone for the first time, she knows whether or not she can take them on. However, it’s when she finds the jewels to her crown that her work is cut out for her — “I don’t really have to be working for them if I can already think of someone in the first five minutes of meeting them.”

“I had someone who was phenomenal and I fixed a client up with her. He said ‘Boy, she’s great. Find me someone just like that but with green eyes.'”

In the business of “getting people married,” Janis takes the whole process very seriously. “I have to size [these women] up. It’s superficial and shallow, but it is what it is. Men want very pretty women who are thin who take care of themselves. If that’s not what I’m up against then I’m not going to have anything to do with that person. When men tell me what they want it’s non-negotiable; I don’t substitute.”

For this, she charges women $500 to meet with her for 30 minutes at a coffee shop. During this meeting she tells them if they need to lose weight or get surgery, and if she is interested in putting the woman in her database for potential set-ups with her wealthy male clients.

Wealthy, high-profile men will pay her at a minimum $250,000 [US] for twelve introductions in a year. “Some clients pay me on a monthly retainer with very large marriage bonuses and travel expenses.”

Taking her clients’ privacy to the maximum concern, she doesn’t divulge any personal information about who hires her. Understandable, given that she works with public figures, [minor] celebrities and high-profile individuals. But you can’t help wondering who her clients are.

For Janis to get to know the personalities and inner workings of her clients, she spends a significant amount time with them: lunches, dinners, parties and even vacations. “Men have to set up simulated dates with me. It’s ‘how did the whole scenario go?’. Did they send a car to pick me up, did they drop me off–you know, little things like that. I have to critique them. I had a client in Boston that I saw a minimum of three times a week. He needed a lot of help.” Says Janis: They aren’t looking for fun dates, they’re looking for a wife.

“I say ‘jump’ and [the men] say ‘how high?'”

Non seulement elle a le don d’amener les couples à dire « oui », mais elle a aussi le don d’amener les hommes à faire ce qu’elle leur dit de faire. Pour le reste de la population féminine, il est difficile, voire impossible, de convaincre un homme de raser sa barbe ou sa moustache tant convoitée, surtout s'il en porte une depuis des décennies. Pour Janis cependant, c'est aussi simple que de le leur dire en face. «J'ai dit 'Tu ressembles à un geek.' Rasez-le. Je n'ai pas vu de barbiche depuis l'université !' et il est allé dans la salle de bain et l'a rasé sur place. dit Janis. Si elle dit à un de ses clients de perdre cinq kilos, il en perdra vingt. Et quand elle dit à un homme de raser sa moustache « de marque », il la rase. Pas de si, ni de mais à ce sujet.

La ville de New York est le pays des hommes et des femmes qui réussissent, attirants et intelligents. Avec une population qui se compte en millions et une ménagerie de célibataires avec d'innombrables endroits où aller, c'est une idée déroutante que le jumelage soit devenu le nouveau moyen brûlant de se lancer dans cette allée. Mais la question reste posée : pourquoi les gens ne peuvent-ils pas avoir de rendez-vous ? Est-ce la mentalité de « pas de temps pour autre chose que ma carrière » ? Est-ce de la paresse ou simplement un mauvais timing ? Qui sait… mais je suppose que dans certains cas, l’argent peut acheter l’amour. Ou quelque chose comme ça.

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